La meilleure façon de mincir durablement est d’opter pour un rééquilibrage alimentaire.

1. Buvez beaucoup d’eau

On le répète tout le temps, mais on le fait rarement. Pourtant l’eau est un élément essentiel à la vie, elle est même vitale. C’est elle qui permet aux cellules de fonctionner, au sang de circuler

Le corps humain en est composé à 60%.  Les besoins du corps en eau sont donc très élevés. Boire deux litres d’eau par jour est un bon moyen de garder son organisme en bonne santé et d’éliminer les toxines. Bien sûr boire du thé ou du café, manger beaucoup de fruits, compense l’apport en eau.

Un des signes apparents est le mal de tête. Dès les premiers signes de migraine, je bois un demi-litre d’eau et la douleur s’évapore très rapidement. Écouter son corps est la meilleure façon de savoir ce qu’il nous faut. L’absence de soif est souvent due au fait que nous ne savons plus laisser notre corps s’exprimer. Réapprendre à boire est la première étape.

 

2. Supprimez les aliments blancs

Les aliments blancs sont les aliments raffinés. C’est-à-dire qu’ils ont subi une transformation industrielle leur ôtant leur enveloppe (les fibres) et se trouvent alors appauvris en nutriments et bonnes calories. Les fibres servent également à transformer et assimiler les aliments lors de la digestion. Les supprimer contraint donc l’organisme à puiser dans ses propres réserves pour synthétiser l’aliment raffiné.

Cette pratique industrielle n’a qu’une raison d’être : pouvoir stocker plus longtemps les aliments sans qu’ils ne s’altèrent. Le résultat est accablant : des aliments n’apportant que des « calories vides », au lieu de nourrir le corps avec des nutriments de qualité. Plus un aliment est raffiné, plus il a un indice glycémique élevé, cela signifie qu’il passe rapidement dans le sang et génère un pic d’insuline.

L’idéal est donc de consommer des aliments complets. Sucre complet, pain complet, pâtes complètes, riz complet… L’organisme mettra plus longtemps à digérer, la sensation de satiété durera donc plus longtemps, tout en apportant le maximum de vitamines et minéraux.

On trouve de plus en plus d’aliments complets dans les magasins d’alimentation conventionnelle, cependant il est préférable de les consommer bio car l’enveloppe est la partie la plus chargée en pesticides.

3. Diminuez les sucres non naturels

Tous les sucres ajoutés sont l’ennemi d’un corps svelte et en bonne santé. Les consommer occasionnellement n’est pas grave en soi, mais mieux vaut les éviter autant qu’on le peut. Boissons sucrées, gâteaux, bonbons, plats industriels, barres et paquets de céréales… Il suffit de regarder la liste des ingrédients sur les paquets et si le sucre est présent en tête de liste, ce n’est pas une bonne nouvelle. Notre pire ennemi est le sirop de glucose-fructose, un édulcorant purement chimique à base d’amidon (le plus souvent de maïs), plus sucrant et moins cher que le sucre blanc. Il est partout et serait addictif

En France on consomme en moyenne 25 à 35 kilos de sucre par personne en une année !!!

Alors comment réduire sa consommation ? En mangeant au possible des produits non transformés (fruits et légumes) et en cuisinant ses plats et gourmandises. En cas de pulsion sucrée, les dattes sont mes meilleures alliées. Elles sont riches en glucides (sucres) et ne contiennent aucun lipide (gras).

4. Réduisez le gluten

Originellement le gluten n’est pas mauvais. Il s’agit de la protéine du blé, une céréale avec de nombreuses vertus, qui ne serait pas aujourd’hui diabolisée si les industriels n’en avaient pas modifié les caractéristiques. Le pain de nos arrière-grands-parents était à mille lieux de la baguette toxique que l’on mange maintenant.

Le blé comme on le connaît est génétiquement modifié, il n’est donc plus assimilé comme autrefois par l’organisme. On l’a transformé afin qu’il gonfle et qu’il colle énormément au contact de liquide afin de faciliter les préparations industrielles.

Le résultat est catastrophique : les aliments à base de gluten gonflent et collent dans notre estomac et nos intestins. Ils compliquent la digestion et, forcément, l’élimination de ce qu’on a avalé avec ou après le gluten. Supprimer ou à minima réduire le gluten, même chez les personnes qui ne sont pas allergiques, est une étape supplémentaire à franchir dans le rééquilibrage alimentaire. C’est une façon simple d’alléger son corps et de se sentir mieux (et avoir un ventre plat :-).

 

5. Choisissez bien votre gras

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En aucun cas il ne faut bannir le gras puisque les lipides sont indispensables à notre organisme pour être en bonne santé. Le cerveau notamment en a besoin.

Il existe des bons gras, les acides gras insaturés et des mauvais gras, les acides gras saturés et les acides gras trans.

Les bons gras sont ceux qui sont naturellement présents dans les aliments bruts que nous offre la nature : les fruits oléagineux (tous les fruits qui produisent de l’huile : noix, noisettes, amandes, graines de tournesol, sésame…), l’avocat, les légumes à feuilles vertes, les olives… Une petite quantité chaque jour suffit.

Les mauvais gras sont contenus dans les produits animaux (viande, beurre, lait), l’huile de palme et de coco (avec un bémol concernant l’huile de coco non raffinée extraite à froid qui serait plutôt bonne pour la santé). On les retrouve donc dans presque tous les produits industriels transformés.

Un rééquilibrage alimentaire inclut donc du gras, mais du gras de qualité.

6. Supprimez les aliments industriels

Ils rentrent de toute façon dans les autres catégories mais c’est toujours bon de le répéter : préférer toujours les aliments bruts. Certes cela va demander de cuisiner un minimum, mais c’est pour la bonne cause.

Les plats cuisinés, les boissons en bouteille, les desserts, les bonbons, les gâteaux, les chips, les salades toutes prêtes, l’alcool… Ce sont nos ennemis. Oui, tous. Saturés en sucre, en graisse, en additifs, en sel, ils ne sont bons ni pour notre santé, ni pour notre silhouette.

7. Favorisez l’alimentation vivante

Vu comme ça, cette liste donne l’impression qu’on ne peut plus rien manger… Je vous rassure, ce n’est pas le cas. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que favoriser les fruits et les légumes crus ou cuits à la vapeur fait partie de la base d’un rééquilibrage alimentaire. Mais on peut  varier les plaisirs en cuisinant des plats divers et variés à partir d’aliments bruts.

8. Privilégiez les petits pas

Bien sûr, comme le rééquilibrage alimentaire n’est pas un régime, il n’y a pas de règles imposées, l’important étant d’écouter son corps et ses envies.

Se préparer occasionnellement un repas « apéro », choisir un paquet de biscuits industriels parce que c’est l’heure du goûter et qu’on n’a rien d’autre sous la main, ou manger plus que de raison à l’anniversaire de son tonton, ce n’est pas grave. Ce qui compte c’est l’équilibre sur la durée. Un repas-cata sur 100 repas sains ne changera pas notre silhouette.

Il vaut mieux y aller par étape plutôt que de vouloir tout révolutionner du jour au lendemain et de se sentir complètement démuni.

9. Laissez tranquilles les calories !

Laissons également tomber le comptage des calories qui ne sert pas à grand-chose à part se culpabiliser. Pourquoi ? Parce que 1000 calories de légumes verts n’auront rien à voir avec 1000 calories de frites à l’huile, pourtant on aura englouti 1000 calories dans chaque cas.

Quand s’alimenter devient une problématique mathématique c’est qu’on est parti sur le mauvais chemin. Dans notre rééquilibrage alimentaire, portons plutôt notre attention sur la qualité des aliments que l’on choisit pour composer nos repas et sur les nutriments qu’ils peuvent nous apporter. Nous ne sommes pas au régime !

10. Oxygénez vos cellules

Enfin, n’oublions pas non plus qu’une activité physique est également nécessaire pour être en bonne santé, avoir un corps en forme mais aussi pour se sentir mieux dans sa tête. Et c’est en choisissant les aliments les meilleurs pour notre corps que l’on trouve l’énergie pour se bouger, faire du sport, s’aérer.

 

Je précise que ces conseils de rééquilibrage alimentaire n’ont pas vocation de prescription médicale et ne peuvent en aucun cas se substituer à un quelconque traitement.